Yearly Archive:2007

(enfin!) de l’IPv6 chez free.fr

Pour utiliser Internet, il faut disposer d’une adresse IP unique.
Nous utilisons actuellement des adresses d’une longueur de 32 bits, couramment exprimées sous la forme XXX.XXX.XXX.XXX, chaque bloc ‘XXX’ ayant une valeur comprise entre 0 et 255.
C’est le protocole IPv4, dont la dernière modification date de 1981 (rfc791) … date à laquelle l’évolution d’Internet n’était pas encore très prévisible. L’organisme en charge de la distribution des adresses IP, le RIPE(Réseaux IP Européens), prévoit une pénurie d’adresses IPv4 dans un délai discuté mais assez court. (leur dernier communiqué à ce sujet)
Un nouveau protocole a donc été normalisé dès 1998 (rfc2460): il s’agit d’IPv6.
En IPv6, les adresses ont une longueur de 128 bits, et ressemblent plutôt à ça: 2001:yyyy:yyyy:yyyy:yyyy:yyyy:yyyy:yyyy, ou chaque bloc ‘yyyy’ est exprimé en hexadécimal (chiffres+lettres de ‘a’ à ‘f’).
L’IPv6 permet dès le départ beaucoup plus de choses, entre autres:

  • beaucoup plus d’adresses disponibles pour permettre entre autres l’arrivée sur internet d’autres régions du monde que les ‘pays industrialisés’
  • gestion de la mobilité
  • correction de « défauts de jeunesse » de l’IPv4
  • sécurité des communications
  • cette liste est loin d’être exhaustive: lire la rubrique ‘Pourquoi IPv6’ sur www.fr.ipv6tf.org par exemple…

Un artiche très bien écrit à ce sujet: http://roland.entierement.nu/blog/2007/12/23/ipv6-pourquoi.html
Le déploiement d’IPv6 (non exclusif: on peut « avoir les deux à la fois ») a beaucoup tardé en france: seul le FAI Nerim était le seul fournisseur d’accès à proposer ce service de 2002 à fin 2007, maintenant rejoint par free.fr (annonce par Iliad) – et donc bientôt par les autres FAI ?
Cependant, on peut regretter (comme souvent chez free.fr) une annonce minimaliste et le manque de documentation « grand public », ainsi qu’une implémentation qui reste à améliorer.

Parmi les doléances « courantes » des connaisseurs:

  • pas de délégation DNS inverse du préfixe alloué par free (2a01:5d8:xxxx:xxxx::), même si on peut toujours utiliser du 6to4 standard, ce qui n’est pas « pour tout le monde » !
  • pas de firewall v6 dans la freebox (va pour moi, mais pour les
    non-geeks c’eût été de bon ton… un zindozs « le cul à l’air » ça fait
    toujours froid dans le dos…)
  • Le préfixe en question est un /64, qui ne permet pas de séparer plusieurs réseaux chez soi (du moins pas avec du « Router Advertisement », qui est un des avantages majeurs d’IPv6 et qui permet l’auto-configuration des postes clients)

Ceci dit, c’est énormément mieux que rien, ça fonctionne pour tous les dégroupés (à condition d’activer le service dans la console de free.fr)… vivement la suite !

Captures (video) d’ecran sous linux

Pour ceux qui veulent mettre des explications simples en ligne:

Plusieurs programmes sont disponibles.
Pour ma part, j’ai fini avec istanbul pour une capture de fenêtre, et recordmydesktop pour du plein-ecran.

  • istanbul

    disponible sous debian, bonne interface (à la gnome, miniature)

  • recordmydesktop

    Deux interfaces: gtk-recordMyDesktop et krecordmydesktop, dispo. sous ubuntu 7.10 au moins. Fonctionnel pour du plein-écran

  • xvidcap

    n’a plus l’air très maintenu…

Tunnel ssh

Un petit script #!/bin/sh pour tirer un tunnel ssh

Devrait bien se comporter sous Linux et *BSD (client comme serveur), en IPv4 ou v6 pour la liaison, IPv4 pour les reseaux routés (pour l’instant).

Il faut, en plus:
– un serveur(ssh) – en root(?), qui autorise les tunnels, eventuellement qui ‘nat’ et/ou route

N’hésitez pas à l’améliorer !

TODO: routage IPv6, regle(s) iptables pour linux(?), regles pf ‘en live’, …

Dispo ici

Le format SVG

A l’instar de Adobe® Flash®© (futur passé), Adobe® Flex®© et Microsoft® SilverLight®©, le format SVG permet toutes sortes de compositions graphiques, y compris dynamiques (voir des exemples). Il est d’ores et déjà adopté par Firefox, par la future version de Safari (Mac & Win), et par le plugin adobe svg (Mac, Win et Linux) pour le(s?) navigateur(s?) en position d’abus de monopole…

La version actuelle du format (voir ici) est déjà très complète, et la prochaine (1.2) devrait être au moins aussi fonctionnelle que le format Flash®© (animations, son, vidéo, etc…

Quelques logiciels libres et utiles pour créer des fichiers SVG:
Inkscape (télécharger)
The Gimp (télécharger pour windows)
Une petite liste ou Une autre plus complete…

En résumé:
Pour produire du SVG, point besoin d’une licence (836€, prix public ce jour) exorbitante.
De plus, le SVG étant un standard ouvert, il ne sera pas utile d’installer un plugin propriétaire ni de le mettre à jour pour voir les illustrations, encore moins d’acheter la mise à jour du logiciel permettant de le produire (à partir de 297,80€ pour Flash®© CS3) à chaque nouvelle version.
Bien entendu, les (riches et autres) adorateurs des suites logicielles de chez Adobe® pourront aussi utiliser Illustrator©, GoLive©, etc… pour produire du SVG ! (les standards ouverts sont aussi partagés par les éditeurs propriétaires… quand ça les arrange bien sûr !)

Jusqu’à présent, Internet s’est beacoup développé grâce à des standards ouverts comme le xml et ses dérivés (par exemple le format xhtml, utilisé pour ce site). Le format SVG en fait partie.

Sur le thème:
journaldunet.com
infogiciel.info
01net.com: « Reste à convaincre les graphistes habitués à Flash »

Une carte d’identité biométrique obligatoire !!!

Pétition pour le retrait du projet INESLe gouvernement veut imposer aux citoyens une carte électronique d’identité à éléments biométriques. Sans nécessité, il étend ainsi au niveau national des décisions européennes liberticides qu’il a par ailleurs fortement contribué à faire adopter. Le projet est présenté comme une parade aux fraudes et aux entreprises terroristes, tout en servant de « vide-poche » pour y placer, à sa guise, code de carte bancaire, numéro fiscal, codes d’accès à des services Internet… En réalité, ce projet prévoit de constituer un fichier de police à l’échelle du pays et de toute la population, comportant les données biométriques de chaque citoyen, avec l’indication de son domicile, sur des puces lisibles sans contact, c’est-à-dire à l’insu des personnes…